Ségolène Royal a de nouveau pris les socialistes par surprise en transformant le Conseil national consacré aux législatives en débat sur la désignation, qu'elle souhaite très rapide, du prochain candidat à la présidentielle.Une initiative sévèrement jugée par la plupart des "éléphants", et retoquée par le premier secrétaire, François Hollande, pour qui le PS décidera après les scrutins de juin - et de façon collective - "des rythmes (et) des procédures" sur la route de 2012.
Au terme d'une réunion de moins de quatre heures alors qu'elle devait durer toute la journée, les délégués au Conseil national - le Parlement du parti - ont validé son programme pour les législatives placé sous le slogan "La gauche qui agit, la gauche qui protège" et ses listes électorales.
Au total, les socialistes ont offert 14 circonscriptions aux Verts - une "ultime proposition", a prévenu François Hollande à la veille d'un Conseil national interrégional du parti écologiste à Paris -, dix au Mouvement républicain et citoyen de Jean-Pierre Chevènement et 33 au Parti radical de gauche.
"Les socialistes sont en ordre de bataille (...) rassemblés dans un dispositif ordonné et coordonné", a assuré François Hollande lors de sa conférence de presse finale alors que sa compagne venait de repartir à l'attaque en quittant La Mutualité.
"Il faut que le candidat ou la candidate soit désigné beaucoup plus tôt, qu'il ne soit pas épuisé dans des querelles et conflits internes
Royal veut parler très vite de 2012, pas les éléphants
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(AFP)
par Reuters
publié le 12 mai 2007 à 7h00
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