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Libération

Sarkozy conciliant rassure les syndicats

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France\'s President-elect Nicolas Sarkozy (L) escorts French CGT labour union leader Bernard Thibault as he leaves after a meeting in Paris May 14, 2007. Sarkozy discussed labour reforms with union and business bosses on Monday, in an unprecedented burst of activity before taking office designed to underscore his determination to act quickly. REUTERS/Jacques Witt/Pool (FRANCE) (Nicolas Sarkozy avec Bernard Thibault ce matin (REUTERS))
par Christophe ALIX
publié le 14 mai 2007 à 7h00

Le futur président entame sa semaine sous une tonalité très sociale et promet aux syndicats «d'avancer d'ici la fin de l'année sur tous les sujets». Avant même de s'installer à l'Elysée, mercredi, Nicolas Sarkozy a lui-même engagé le dialogue avec les syndicats ce lundi. Il a rencontré dans la matinée les responsables de la CFDT, de la CFE-CGC, du Medef (syndicat patronal) et de la CGT. Il devrait rencontrer ceux de la CGPME et de l'UPA dans l'après-midi, et ceux de FO, de la CFTC et de l'Unsa mardi matin. A l'issue de ces premiers entretiens, les partenaires sociaux se sont montrés plutôt rassurés.

En sortant des locaux très provisoires du nouveau président de la République, rue Saint-Dominique, ils semblaient tous avoir retenu de Nicolas Sarkozy une volonté de discuter avec eux des sujets sensibles comme le contrat de travail unique ou le service minimum dans les transports publics. Nicolas Sarkozy a ainsi assuré au leader de la CGT Bernard Thibault qu'aucune «mesure unilatérale» ne serait prise dans les prochaines semaines sur le service minimum et que la réforme des heures supplémentaires au-delà des 35 heures ferait l'objet d'une «discussion spécifique avant qu'un texte de loi soit déposé à l'Assemblée nationale».

Soulignant que le futur président avait présenté cet entretien «comme un signe affirmant sa volonté de dialoguer», le secrétaire général de la CGT n'en a pas moins rappelé que ce sont les actes, et non les discours, qui permet