Toulouse de notre correspondant
«La candidate de la gauche alternative antilibérale est une enfant gâtée de la démocratie» : c'est le candidat de la gauche populaire antilibérale qui le dit. «Je veux bien qu'on se déguise, mais l'antilibéralisme est porté par la candidate soutenue par Olivier Besancenot», tranche le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) Frédéric Borras. «Je suis moi-même antilibérale, s'amuse la candidate PS Monique Iborra. Je suisd'accord avec la LCR quand elle dit que nos vies valent mieux que leurs profits.» Avec la candidate de Lutte ouvrière pour boucler le tableau, le combat électoral dans la 6e circonscription de Haute-Garonne promet d'atteindre, à la gauche des gauches, des sommets idéologiques. La 6e circonscription et ses 54 % pour Ségolène Royal le 6 mai, c'est la ville de Muret et un peu de campagne. Mais ce sont d'abord les quartiers du Mirail à Toulouse. «En fait d'enfant gâtée de la démocratie, proteste Christine Rousse, je suis surtout une enfant de ses cités. C'est même là que j'ai raté ma scolarité.»
Larzac. La candidate de la gauche alternative antilibérale reproche au candidat de la gauche populaire antilibérale Mohamed el-Bachir de n'être que le faux nez du Parti communiste : «Il fait l'impasse sur la question essentielle de la domination patriarcale et colonialiste.» Ce qui le disqualifie, selon elle, pour se présenter comme antilibéral. «Ma candidature est so