A la question «y aura-t-il un service minimum à la SNCF dés le 1er janvier 2008?», le ministre du Travail, Xavier Bertrand a répondu: «bien évidemment» lundi, sur RTL. «Tout simplement parce que les Français ont besoin et envie de ce service minimum», a-t-il poursuivi.
«Il n'y aura pas de remise en cause du droit de grève qui est un droit constitutionnel», a assuré Xavier Bertrand. «Mais il y a aussi le droit au travail: c'est aussi respecter les Français qui ont besoin des transports en commun pour aller travailler que de mettre en place ce service minimum», a fait valoir le ministre.
Selon lui, «le recul (sur le service minimum) n'est ni possible ni pensable». Nicolas Sarkozy a indiqué à plusieurs dirigeants syndicaux reçus vendredi que sur le service minimum dans les transports en cas de grève, une «loi-cadre» serait votée, sans doute à l'été, appelant à négocier dans les entreprises sur la prévention des conflits.
Le secrétaire-général de la CGT, Bernard Thibault, qui sera reçu mardi par le Chef de l'Etat a réagi dimanche, en souhaitant «vérifier qu'on ne parle pas d'une loi portant atteinte au droit de grève». Il a rappelé qu'il existait déjà «une disposition censée favoriser la négociation, le préavis de grève de cinq jours» tout en déplorant que «dans la pratique», ce délai soit «peu utilisé pour négocier réellement».
Bernard Thibault a ajouté qu’il