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Retour en campagne pour Sarkozy et Royal ce soir

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L'un au Havre, l'autre à Paris. Le vainqueur de l'élection présidentielle et sa rivale malheureuse sont en meeting ce soir pour véritablement lancer la campagne des législatives.
French Interior Minister Nicolas Sarkozy (L) gestures during a joint press conference with European Commission President Romano Prodi following their meeting 07 January 2003, at the EU Headquarters in Brussels. Sarkozy heads a delegation of officials from the French island of Corsica to discuss possible changes of the fiscal status of the island. AFP PHOTO GERARD CERLES (AFP)
par Liberation.fr avec AFP
publié le 29 mai 2007 à 7h00

La soirée est marquée ce mardi par deux meetings importants: celui du PS à Paris, avec Ségolène Royal et les «éléphants», et celui de Nicolas Sarkozy au Havre, en campagne lui aussi pour les législatives, initiative très inhabituelle pour un président de la République.

Trois semaines après sa victoire présidentielle, Nicolas Sarkozy se lance dans la bataille électorale afin de s’assurer une majorité lui permettant de mettre en oeuvre son projet politique.

Il participe ce soir à «une grande réunion républicaine» au parc des Expositions du Havre. Selon son entourage, le président devrait être le seul orateur, en dehors d'Antoine Ruffenacht, maire du Havre, le directeur de campagne de Jacques Chirac en 2002.

Critiqué pour sa participation à un meeting sous les couleurs discrètes de l'UMP, il a rétorqué:«François Mitterrand l'a fait, Jacques Chirac l'a fait, Valéry Giscard d'Estaing l'a fait. C'est tout à fait démocratique et c'est normal» «Tous les présidents de la République se sont adressés aux Français pour leur dire: donnez-moi une majorité qui permettra de mettre en oeuvre le projet présidentiel que vous avez choisi», a-t-il dit.

De son côté, Ségolène Royal fait ce soir sa véritable entrée dans la campagne des législatives des 10 et 17 juin prochains en participant à un grand meeting du PS, au Zénith de Paris, où on attend jusqu'à 6.000 personnes. Les «éléphants» du parti, dont certains ne ménagent pas leurs critiques contre