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Libération

La dame en blanc en quête d'un peu de rose

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publié le 1er juin 2007 à 8h05

Lyon, Privas, Digne envoyé spécial

Ségolène Royal, le retour. La candidate défaite a repris la route électorale, hier, pour une tournée marathon entre Rhône, Ardèche et Alpes-de-Haute-Provence. Avec un double objectif : soutenir les candidats aux législatives et se repositionner sur le devant de la scène.

9 heures, à bord du «King Size R»

Ses projets restent à affiner, mais ses ambitions demeurent. «Des stratégies nouvelles sont à inventer.» Dans le petit jet Beechcraft qui l'emmène à Lyon, la finaliste de la présidentielle s'interroge. Certes, elle assure refuser une «logique de congrès» et «l'instrumentalisation» de sa personne que viseraient certains camarades. Mais le parti est bien dans sa ligne de mire. «L'alternance en 2012» nécessite un «dépassement» du PS, explique Royal, qui nourrit «l'ambition d'en faire un parti de masse en déclenchant une nouvelle vague d'adhésions». Notamment auprès des «jeunes des quartiers». Entre «système verrouillé» et «haines recuites», elle pointe les carences du parti : «Ce qui a pesé, c'est le manque de clarté sur les orientations politiques. Comment le Smic à 1 500 euros a-t-il pu être moins crédible que "travailler plus pour gagner plus" ?» Et de s'offrir une nouvelle fois les éléphants, qui «auraient pu réfléchir s'ils s'entendaient entre eux». Avant de revisiter le feuilleton de la campagne : «Un projet sans candidat, une bataille de désignation, la constru