La Polynésie va connaître un deuxième tour opposant autonomistes et indépendantistes, pour la première fois depuis 1993 lors de ce type de scrutin. Avancé d'une semaine pour des raisons logistiques, le premier tour des législatives en Polynésie française n'a pas permis de désigner les deux députés du territoire ultra-marin - une première victoire pour le camp indépendantiste d'Oscar Temaru. En 2002, les candidats autonomistes du parti de Gaston Flosse, le Tahoeraa Huiraatira, qui se présentent cette année en ordre dispersé, avaient été élus facilement dès le premier tour.
Le deuxième tour aura lieu en Polynésie en même temps qu'en métropole, le 17 juin - un intervalle de deux semaines étant nécessaire pour acheminer à temps tout le matériel électoral dans les 118 îles éparpillées sur une surface aussi vaste que l'Europe.
Premiers Français à choisir leurs députés, près de 168.000 électeurs étaient attendus aux urnes. Selon des résultats quasi définitifs, une toute petite moitié d'entre eux se sont finalement déplacés soit une forte baisse de la participation par rapport à l'élection présidentielle (74,81%).
Les deux candidats officiellement investis par le Tahoeraa Huiraatira, affilié à l'UMP, se sont qualifiés: Bruno Sandras à l'Est, et Michel Buillard, député sortant et maire de Papeete depuis 12 ans, à l'Ouest. Largement réélu en 2002, ce dernier est arrivé samedi légèrement en tête du scrutin devant Oscar Temaru, président indépendantiste de
Coup d'envoi des législatives en Polynésie
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par Libération.fr (avec AFP)
publié le 3 juin 2007 à 7h00
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