Trois-quarts d'heure. C'est le temps qu'a duré mardi matin l'entretien de Nicolas Sarkozy avec Mélanie Betancourt, Astrid Betancourt et Fabrice Delloye -la fille, la soeur et l'ancien mari d'Ingrid Betancourt - «pour faire le point sur la situation de l'otage». Pour la deuxième fois depuis son élection à l'Elysée, le chef de l'Etat a reçu la famille de l'ex otage témoignant ainsi de son engagement en faveur de la libération d'Ingrid Betancourt. Le cas de la Franco-colombienne Ingrid Betancourt sera évoqué au sommet du G8, a indiqué mardi à la presse David Martinon, porte-parole de Nicolas Sarkozy, à l'issue de cette entrevue.Cette rencontre intervient après la décision, jugée «très importante et courageuse» par Nicolas Sarkozy, du président colombien Alvaro Uribe de libérer le chef guérillero des FARC Rodrigo Granda. Le président colombien Alvaro Uribe a annoncé lundi soir à Bogota la libération de cet homme qui devrait servir d'«intermédiaire de la paix» à la demande expresse du chef de l'Etat Nicolas Sarkozy. Uribe a en effet précisé que c'était à l'initiative du chef de l'Etat français qu'il avait libéré Rodrigo Granda, considéré comme le «ministre des Affaires étrangères» des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).
«C'est très encourageant et je veux y croire», a réagi Yolanda Pulecio, la mère de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle colombienne. «Quand j'ai vu que Granda était dans l'hélicoptère, j'étais heu
La famille Betancourt reçue à l'Elysée
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Yolanda Pulecio, mother of kidnapped former presidential candidate Ingrid Betancourt (right photo), prays during a mass in Bogota, February 23, 2007. Betancourt was kidnapped five years ago by Marxist rebels of Revolutionary Army Forces of Colombia FARC during her 2002 presidential campaign. REUTERS/Jose Miguel Gomez (COLOMBIA) (Yolanda Pulecio, la mère d'Ingrid Betancourt, février 2007 (Reuters))
par Libération.fr avec AFP
publié le 5 juin 2007 à 7h00
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