A eux, Paris. En cette fin de campagne, l'insatiable UMP fonce sur la capitale et mobilise ses poids lourds pour soutenir les candidats de la majorité présidentielle. Après Alain Juppé, Patrick Devedjian et Edouard Balladur mercredi, c'était, hier, au tour de François Fillon. Objectif : ne rien perdre et, si possible, prendre un ou deux sièges. Ce n'est pas gagné. Car le 6 mai, la performance de Nicolas Sarkozy n'a pas touché la capitale. Ségolène Royal était en tête dans 13 des 21 circonscriptions.
«Fraîcheur». Au vu de ce résultat, la gauche serait en mesure de gagner la 8e circonscription, où la socialiste Sandrine Mazetier affronte le candidat de l'UMP Arno Klarsfeld. Un sondage Ifop publié hier donne ses deux candidats à égalité. C'est donc là, dans ce XIIe arrondissement, où se joue, en partie, les municipale de 2008, que le Premier ministre a commencé sa tournée parisienne. A quatre jours du scrutin, l'avocat people, parachuté par son «ami» Sarkozy, inaugurait, rue Proudhon, sa permanence de campagne. Au cours de cette visite éclair six minutes, montre en main Fillon a eu juste le temps de souligner le «rôle exceptionnel» qu'aurait joué Klarsfeld auprès de Sarkozy. C'est parce qu'il lui trouve «beaucoup d'idées, d'originalité et de fraîcheur» qu'il a «poussé» l'avocat à se présenter, toujours mal à l'aise dans sa peau de candidat.
Deuxième étape de cette tournée parisienne au pas de course : la 13e circonscription, solidement ancrée à dr