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Une seule incertitude pour le PS: l'ampleur de la défaite

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Tous les sondages donnent l'UMP gagnante aux législatives, avec des projections en sièges à l'Assemblée variant de 366 à 430, sur un total de 577 sièges. Les petits partis seraient laminés.
par Jean-Dominique MERCHET
publié le 8 juin 2007 à 7h00

A l’avant-veille du premier tour des législatives, les derniers sondages confirment que la droite devrait l’emporter haut la main. L’UMP et ses ralliés du Nouveau Centre recueillent entre 41% et 43% des intentions de vote, selon les instituts (1). Les dernières tendances sont contradictoires puisque Ipsos donne la droite en hausse (+1,5) alors que TNS-Sofres note une légère baisse.

Le PS et ses deux alliés (PRG et MRG) arrivent en deuxième position, mais loin derrière, avec un score variant de 27% à 29,5%. Là encore, les tendances mesurées sont contradictoires et ne fournissent pas d’indications stables. Cependant, pour l’UMP, le seuil des 40% des voix semble être un plancher, alors que le PS ne dépasserait pas les 30%. L’écart entre les deux principales formations devrait osciller entre dix et quinze points. Au second tour, Ipsos donne la droite à 57% des intentions de vote et la droite à 43%. Un écart nettement plus important qu’à la présidentielle (53-47).

A partir des intentions de vote de premier tour, les instituts de sondage calculent des résultats en siège pour le second tour. L’exercice est délicat et les écarts sont tels qu’ils ne doivent être pris qu’avec beaucoup de prudence : ainsi, le nombre d’élus UMP varient de 366 à 430 selon les différentes fourchettes des instituts. Et celui du PS de 80 à 173… En clair : on n’en sait rien ! Pour le PS, l’enjeu est de savoir s’il parviendra à conserver autant de députés (141 + 8 apparentés) que dans l’Assemblée sortante. Quan