Le Smic devrait augmenter de 2% au 1er juillet, pour atteindre 8,44 € brut de l'heure, selon le quotidien économique les Echos. Cette revalorisation correspond à l'augmentation légale (l'inflation plus la moitié de la hausse du salaire horaire). Pas de «coup de pouce», donc, comme avait prévenu Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle. Et comme l'a confirmé le premier ministre François Fillon dans une interview au quotidien Le Figaro publiée vendredi.
Le gouvernement a cependant tenté d'entretenir le flou sur cette question à quelques jours du second tour des élections législatives. Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, s'est ainsi refusé jeudi à confirmer le chiffre donné par le quotidien économique les Echos.
Et il a lancé en même temps un écran de fumée en annonçant un «coup de pouce donné à l'ensemble des salariés». «Nous avons toujours indiqué que le coup de pouce, nous voulions qu'il soit donné à l'ensemble des salariés, pas seulement à ceux qui sont au Smic», a-t-il déclaré ce matin sur RMC.
«On veut augmenter aussi les minima conventionnels parce qu’il y a encore des minima dans les branches qui ne sont pas au bon niveau
», a poursuivi le ministre, ajoutant qu’il y aura une «
conférence pour l’emploi et les revenus à la rentrée
» et des «
mesures sur les heures supplémentaires
». Tout cela est «
du concret pour l’ensemble des salariés, y compris ceux qui sont au Smic
», a-t-il ajouté.
Du concret concernant