Les sénateurs ont validé cette nuit le texte sur l'autonomie des universités, en en préservant l'équilibre général. Défendu par la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse, le texte est salué à droite comme une «urgente nécessité» et critiqué à gauche pour ne pas prévoir les «moyens humains et financiers» nécessaires à sa mise en oeuvre. Il renforce les compétences des présidents d'université et modifie la procédure de recrutement des personnels, y compris des enseignants-chercheurs.Le texte n'a été amendé qu'à la marge. Les sénateurs ont notamment validé un amendement de David Assouline (PS), prévoyant la création dans chaque université d'un "bureau d'aide à l'insertion professionnelle des étudiants" chargé "d'assister les étudiants dans leur recherche de stages et d'un premier emploi".
Autre modification, l'élargissement des dispositions du texte aux autres établissements à caractère scientifique, culturel et professionnel, notamment les grandes écoles, à l'initiative du rapporteur Jean-Léonce Dupont (UDF).
Un autre amendement de la commission des Affaires culturelles dispose qu'«un médiateur de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur, des médiateurs académiques et leurs correspondants reçoivent les réclamations concernant le fonctionnement du service public de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur dans ses relations avec les usagers et ses agents».
Examiné
L'autonomie des universités validée au Sénat
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par Liberation.fr
publié le 13 juillet 2007 à 7h00
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