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Libération

L'Europe militaire sur les Champs

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Première : des soldats des 27 pays de l'UE doivent défiler côte à côte.
publié le 14 juillet 2007 à 8h47

Dissuasion nucléaire vendredi et défense européenne samedi. En matière militaire, Nicolas Sarkozy n'a pas manqué de mettre à profit son premier 14 juillet.

Le président de la République s'est rendu hier dans le Finistère pour se faire présenter la force de dissuasion, avec la composante aérienne sur la base de Landivisiau, puis les sous-marins nucléaires à l'Ile Longue, où il a visité le Vigilant. «Vous êtes l'assurance-vie de la France», a-t-il lancé aux militaires qui «incarnent» la dissuasion. «Je n'hésiterai pas à prendre les décisions qui s'imposeraient si les intérêts vitaux de notre pays et si sa sécurité étaient menacés», a-t-il ajouté. En clair, à menacer de mettre en oeuvre l'arme nucléaire. Dans la doctrine stratégique française, la dissuasion repose, au final, sur la détermination du chef de l'Etat. «Je donnerai les moyens nécessaires pour que la sécurité de la France, en toutes circonstances, soit garantie. C'est mon premier devoir et c'est donc ma première priorité» , a-t-il ajouté pour tenter de rassurer une armée inquiète sur son avenir ( Libération du 13 juillet).

Ni à l'Ile Longue, ni à la garden-party du ministère de la Défense vendredi soir, le chef de l'Etat n'a souhaité s'étendre sur sa politique de défense. Faute de discours, place aux symboles et aux images. Le défilé du 14 juillet, samedi sur les Champs Elysées, en est l'occasion. Des militaires provenant des 27 pays de l'Union européenne seront présents, ave