Quand Nicolas se tait, c'est Cécilia la vedette. Samedi, pour le 14 juillet, son époux de président de la République a choisi de se montrer (presque) discret en rompant avec la traditionnelle interview télévisée, initiée par François Mitterrand en 1981. Cécilia Sarkozy qui sera présente à la garden-party élyséenne ayant pour thème «héros et victimes» ne s'exprimera pas non plus à la télévision. On en sait cependant un peu plus sur sa virée de jeudi en Libye où elle a rendu visite au colonel Muammar al-Kadhafi, aux infirmières et au médecin bulgares condamnées à mort et à des enfants malades du sida à l'hôpital de Benghazi.
Expertise. Au départ, seul le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, mandaté par le chef de l'Etat, devait effectuer ce voyage. Mais Cécilia Sarkozy a décidé de se greffer dessus, estimant que sa présence pouvait être un plus «en tant que femme et mère», selon son entourage. C'est l'agence de presse libyenne qui a fait état de sa présence alors qu'elle n'aurait pas souhaité communiquer dessus. Dès leur arrivée, Claude Guéant et elle ont eu un premier entretien de deux heures sous la tente du leader libyen. Ils sont ensuite allés voir les infirmières bulgares qui seraient «détenues dans de bonnes conditions». Puis le duo a repris l'avion pour se rendre à l'hôpital de Benghazi où sont soignés de très nombreux enfants atteints du sida. Cécilia Sarkozy s'est engagée à ce que la France apporte son expertise pour la gestion de cet hôp