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Libération

Ségolène Royal dans un état autocritique

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publié le 16 juillet 2007 à 8h48

Petit débriefing entre amis. «Que des amis», précise-t-on dans l'entourage de Ségolène Royal, qui organise, ce lundi, la première réunion consacrée à l'analyse de sa campagne présidentielle. Et, bien sûr, à la suite des opérations politiques. Quelque 120 personnes ont été conviées dans la salle du groupe socialiste à l'Assemblée nationale : fidèles de l'équipe du «2-8-2», l'ex-QG de campagne, le matin, auxquels s'ajouteront élus et quelques «observateurs extérieurs», l'après-midi. Par rapport au grand raout initialement envisagé par Ségolène Royal, les ambitions ont été revues à la baisse. «C'est une séance de travail, mais pas le séminaire qu'elle avait prévu au départ, explique un collaborateur. C'est une étape nécessaire.» Laquelle s'imposait au vu de la discrétion à laquelle s'est astreint Royal ces derniers temps. Mais, aussi, pour préparer des lendemains politiques qui chantent. «C'est un petit bilan-perspectives entre nous, élus et collaborateurs qui ont participé à l'aventure, dit une proche. Et qui participent à la suite.» Deux rapports introductifs d'analyse du scrutin devraient être présentés à cette occasion.

Facettes. Ségolène Royal prononcera-t-elle enfin le mot de défaite, qu'elle a jusqu'ici rechigné à employer? Dimanche dernier, sur TF1, elle expliquait n'avoir pas procédé jusqu'ici à son autocritique pour raisons tactiques, «du fait que les déclarations des autres ont été très violentes, presque indé