Jack Lang en sera. Olivier Schrameck, l'ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin à Matignon, aussi. Sur TF1 hier soir, l'ancien ministre socialiste a confirmé avoir donné sa réponse positive à Nicolas Sarkozy pour faire partie de la commission de modernisation des institutions mise en place par l'Elysée. «Comment un homme de son talent ne pourrait-il pas faire partie d'une telle commission ?», confiait avec délectation Nicolas Sarkozy, samedi en marge de sa garden-party à propos de Jack Lang. Ses propos laudateurs ont bien eu l'effet escompté.
Critiqué par la direction du PS pour avoir fait part de son éventuelle participation à cette commission, Jack Lang avait claqué la porte des instances dirigeantes de son parti, au terme d'un énième psychodrame interne lié à la stratégie d'ouverture de Nicolas Sarkozy. Mais ce week-end, le député du Pas-de-Calais a reçu le soutien de Manuel Valls et Bertrand Delanoë qui ont évoqué le «mauvais procès» qui lui était fait par François Hollande. Lang explique d'ailleurs qu'il «reste un député de combat» et qu'il ne sera «ni otage ni alibi».
C'est demain que le chef de l'Etat installera «le comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République», qui sera présidé par Edouard Balladur. Il sera composé d'une douzaine de personnalités, parmi lesquelles l'ancien président du Conseil constitutionnel Pierre Mazeaud, l'ex-eurodéputé (PS) Olivier Duhamel, le centriste Je