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Libération

L'audition de Chirac s'est passée «dans la sérénité»

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L'avocat de l'ex-président entendu pendant quatre heures jeudi sur les emplois fictifs du RPR, estime qu'il ne devrait plus y avoir d'autre interrogatoire. Dans une tribune au journal «Le Monde», Jacques Chirac revient sur le financement des partis.
par Liberation.fr et AFP
publié le 19 juillet 2007 à 7h00

L'audition de Jacques Chirac a pris fin jeudi à 13h40. Le juge Alain Philibeaux a quitté les bureaux de l'ex-chef de l'Etat sans faire de déclaration. Quelques minutes plus tard, l'ex-chef de l'Etat a également quitté les lieux. L'ancien président de la République était entendu depuis 9h15 comme témoin assisté, dans le cadre de l'enquête sur les emplois fictifs du RPR. C'est le premier ancien président de la République à répondre aux questions d'un juge.

«L'ancien chef de l'Etat s'est exprimé très complètement, très sereinement», a déclaré son avocat Me Jean Veil à la presse à l'issue de l'audition.  L'interrogatoire «s'est passé dans la sérénité, dans la courtoisie», et «même par moments une partie d'humour».«Je crois que les explications que l'ancien président de la République a fournies au juge ont été tout à fait complètes, transparentes, explicitent son rôle, sa connaissance des faits et devraient satisfaire les juges en charge du dossier», a-t-il ajouté. «La stratégie de défense, je la réserve pour les juges.»

Prié de dire si l'ancien chef de l'Etat serait soumis à un nouvel interrogatoire, Me Veil a répondu :

«Je n'imagine pas qu'il puisse y en avoir d'autre, mais le juge est maître de son dossier.»

L’ancien président était entendu par le juge de Nanterre Alain Philibeaux, qui s’est déplacé à Paris pour l’audition. Il n’a pas été immédiatement possible d’obtenir de réaction dans l’entourage de Jacques Ch