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Libération

Vél d'Hiv : Sarkozy dans la lignée de Chirac

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Le chef de l'Etat commémorait vendredi au mémorial de la Shoah, à Paris, la rafle de 1942.
publié le 21 juillet 2007 à 8h52

Nicolas Sarkozy a rendu vendredi un hommage sobre à la mémoire des Juifs de France déportés sous l'Occupation, au mémorial de la Shoah, à Paris, pour marquer le 65e anniversaire de la rafle du Vél d'Hiv. «Un geste fort», selon Jacques Fredj, directeur du mémorial, qui a accompagné sa visite. Entouré de l'ancienne ministre Simone Veil, qui fut déportée à Auschwitz, et de l'historien «chasseur de nazis», Serge Klarsfeld, Nicolas Sarkozy a parcouru le centre de documentation et d'archives. Puis, dans la crypte du musée, le chef de l'Etat et Simone Veil ont déposé une gerbe de fleurs devant une pierre de marbre noir en forme d'étoile de David.

«J'ai voulu venir au mémorial de la Shoah, que je ne connaissais pas, a simplement commenté Sarkozy. C'est une façon de dire que nous ne pouvons pas et que nous ne devons pas oublier.» Une visite discrète qui s'inscrit toutefois, selon le président de la République, dans la lignée des propos tenus par son prédecesseur. Le 16 juillet 1995, Jacques Chirac avait été le premier Président à reconnaître la responsabilité de l'Etat français dans la déportation des Juifs. «Jacques Chirac a dit ce qu'il fallait dire et je pense qu'il n'y a rien à retrancher et rien à rajouter au très bon discours qu'il avait fait à l'époque», a estimé Sarkozy.

Le Premier ministre, François Fillon, doit se rendre dimanche sur l'emplacement de l'ancien Vél d'Hiv, dans le XVe, où il prononcera un discours.

Les 16 et 17 juillet 1942, la police