Jean-Marie Bockel est un homme heureux. Et il l'exprime dans les colonnes de Marianne. Interviewé dans l'hebdomadaire qui paraît le samedi, le secrétaire d'Etat chargé de la Coopération et de la Francophonie dit tout le bien qu'il pense de Nicolas Sarkozy qui, selon lui, «incarne la réforme que ma famille ne semblait plus porter».L'ex-sénateur socialiste du Haut-Rhin estime «nécessaire d'avoir un chef de l'Etat engagé qui donne une ligne claire à la politique gouvernementale». Il s'agit d'un «véritable contraste» avec les «présidences précédentes qui avaient été plus distanciées».
Jean-Marie Bockel, nommé secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, précise qu'il bénéficie de l'action du chef de l'Etat: «Quand je me suis rendu en Afrique, c'est aussi grâce à son rayonnement (celui de Nicolas Sarkozy, ndlr), que j'ai été bien accueilli.»
L'ex-responsable socialiste estime qu'«il faut qu'il se crée (en France, ndlr) un sentiment d'adhésion à quelque chose, sinon nous risquons de stagner dans l'autocritique à force de répéter que nous sommes de mauvais élèves».
S'agissant de l'éventuelle «présidentialisation du régime», Jean-Marie Bockel pense que «toute réforme institutionnelle qui renforce le Président passe par le renforcement du Parlement». Il indique que le chef de
Bockel: Sarkozy «incarne la réforme que ma famille ne semblait plus porter»
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par Arnaud Vaulerin
publié le 28 juillet 2007 à 7h00
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