Le suspense est insoutenable. C'est «en septembre», et pas avant, que Cécilia Sarkozy «déterminera» les contours de son rôle de première dame, indique l'Elysée. Pour l'heure, «Madame Sarkozy réfléchit». Son mari ne doute de rien : «Vous avez aimé Jackie Kennedy, vous allez adorer Cécilia Sarkozy», a-t-il lancé un jour. Ancien mannequin «cabine» et ex-femme de l'animateur télé Jacques Martin, Cécilia Sarkozy avait prévenu : l'Elysée, «ça me rase». Elle a fait savoir qu'elle ne se voyait ni en dame patronnesse à la Bernadette, ni en militante engagée à la Danielle et pas non plus en conseillère de l'ombre. Au deuxième tour, celle qui rêvait encore de New York n'a pas voté pour le candidat UMP. Au sommet du G8 à Berlin, elle a planté «le programme des conjoints» pour assister à l'anniversaire de sa fille. Et piqué à François Fillon la Lanterne, la résidence des Premiers ministres à Versailles.
Après le séjour sur le yacht de Bolloré, les week-ends à Brégançon, les deux équipées libyennes de Cécilia Sarkozy constituent une sorte de bande-annonce. Redoutablement efficace. L'image de la «French first lady» en polo saluant les soignants bulgares à leur sortie de l'Airbus siglé «République française» sur le tarmac de Sofia, a fait le tour du monde. C'est l'irruption d'une nouvelle figure sur la scène diplomatique internationale : «Les Sarkozy», comme le titre la presse. Qu'importe qu'elle n'ait aucun mandat officiel. Nicolas est