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Libération

La libération des Bulgares bientôt au menu des députés

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Le groupe socialiste a déposé hier à l'Assemblée sa demande de commission d'enquête parlementaire.
publié le 9 août 2007 à 9h06

Après les polémiques, les faits. Afin de faire toute la lumière sur d'éventuelles contreparties accordées par la France à la Libye en échange de la libération des soignants bulgares, le groupe socialiste a officiellement déposé hier sur le bureau de l'Assemblée nationale sa demande de création d'une commission d'enquête parlementaire.

Légitimité. Signé par le patron des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, le texte de la «proposition de résolution» prend soin de préciser que cette commission d'enquête ne vise pas «les émissaires choisis par le chef de l'Etat [et qui ] relèvent de sa responsabilité». Officiellement donc, les trente députés participant aux travaux de la commission, ne consacreront pas exclusivement leurs investigations au rôle de Cécilia Sarkozy dans le dénouement de l'affaire et sur sa légitimité en matière de diplomatie. «Il n'est pas question de se perdre dans des polémiques subalternes ou de réduire toute cette affaire à une simple question people», précisait-on hier au groupe socialiste.

Mais le document transmis au président (UMP) de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, précise que cette commission doit pouvoir «procéder aux auditions de toutes les personnalités qui ont concouru à la gestion de ce dossier». Et donc d'entendre ce que deux des principaux acteurs de cette affaire ont à dire sur le sujet. A savoir, Cécilia Sarkozy et le secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant. Surtout