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Comme leurs aînés, les jeunes socialistes veulent rénover

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Les militants du MJS sont unanimes pour vouloir moderniser la gauche. Mais, à trois mois de leur congrès national, les divergences persistent.
publié le 13 août 2007 à 9h10

Ils ont entre 15 et 28 ans, militent à gauche et veulent aller de l'avant. Malmenée par les défaites aux élections de cette année et les dégâts causés par la stratégie d'ouverture de Nicolas Sarkozy, la gauche ne parle plus que de rénovation, refondation et, surtout, de nouvelle génération. «L'heure est à la réflexion et le Mouvement des jeunes socialistes, à l'instar du PS, s'y colle», affirme Thibault, un militant parisien.

Et, justement, cette année, le congrès du MJS a lieu en novembre, avant celui du Parti socialiste, l'occasion pour la jeunesse de donner le ton, comme le croit Lila, militante dans le Nord : «Si on se mettait, nous, d'accord, on arriverait à mettre d'accord les anciens.» S'ils s'entendent pour dire que la rénovation est «indispensable» et «un préalable à toute reconquête du pouvoir», les adhérents du MJS ne l'envisagent pas tous de la même manière. En surface, c'est l'unanimité : «L'objectif pour l'ensemble des courants c'est de travailler en commun et pas chacun pour sa chapelle pour ensuite se taper dessus», explique Thibault. Une position que soutient Astrid, membre du bureau national du MJS : «Le conseil national [le «Parlement» du parti, ndlr] de juin a été plus consensuel, on a moins bataillé.» L'idée, c'est de créer un «socialisme du réel», mais la réalité ne prend pas le même sens pour tous.

«Sociaux-traîtres». En creusant un peu, c'est le désordre. Pour les uns, comme Martin, en Auvergne, la