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La LCR prête pour un nouveau parti, les antilibéraux «unitaires» toujours divisés

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Congrès pour la Ligue en décembre et assises pour les collectifs ex-bovétistes en octobre.
publié le 14 août 2007 à 9h11

Chacun dans son coin. Divisée avant et pendant la présidentielle, la gauche de la gauche fourmille d'initiatives parallèles voire concurrentes. La LCR, qui se veut leader après le score de 4,08 % d'Olivier Besancenot, devrait décider lors de son congrès, en décembre ou janvier, le lancement d'un nouveau parti : «Il y a la place pour un parti anticapitaliste radical. La force d'Olivier est d'avoir affirmé une totale indépendance vis-à-vis du PS et des institutions», explique Alain Krivine. La Ligue devrait changer de nom et de fonctionnement pour attirer de nouveaux militants : «On est à un moment où il faut tourner la page et on mise sur une nouvelle génération. Il ne s'agit pas de rejeter tous les vieux camarades, mais la reconstruction ne viendra pas des ex, ex-LCR, ex-PC, ex-PSU.», reprend le leader historique de la LCR. Qui lorgne sur les difficultés de LO à tourner la page Arlette Laguiller et sur la crise du PCF.

Chez les militants antilibéraux «unitaires», venus des partis de gauche ou issus du mouvement social, on refuse de se rallier à cette nouvelle formation autour de la LCR. «Les nouvelles générations ne sont pas prêtes à rejoindre une seule composante de la gauche de la gauche, explique Christian Picquet, membre de la LCR. Une LCR même élargie et relookée n'est pas à l'échelle du défi : rassembler toutes les forces qui, issues des trotskistes, du PC et du PS, veulent une gauche de transformation sociale pour s'opposer à Sarkozy.»

Pr