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Libération

Les pédophiles en «hôpitaux fermés», réclame Sarkozy

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Les plus dangereux ne seront pas libérés à l'issue de leur peine, a déclaré le chef de l'Etat, exigeant l'obligation de soins, notamment «la castration chimique».
par AFP
publié le 20 août 2007 à 7h00

La peine ne suffit plus, Nicolas Sarkozy réclame la «sureté». Après avoir rencontré le père du petit Enis, violé par un homme qui sortait de prison pour agressions sexuelles envers des mineurs, le Président a annoncé une série de mesures renforçant le contrôle des délinquants sexuels: ils ne sortiront de prison qu'une fois leur peine exécutée et après examen de leur dangerosité par un collège de médecins, ceux jugés dangereux devant rejoindre un hôpital fermé.
Un détenu, pédophile récidiviste, comme celui qui a enlevé le petit Enis mercredi dans la région de Roubaix, «ne pourra pas sortir de prison uniquement parce qu'il a exécuté sa peine», a ainsi déclaré Nicolas Sarkozy lundi à la presse à l'issue d'une conférence interministérielle consacrée au suivi des délinquants sexuels.«Les détenus de ce type, à la fin leur peine, seront examinés par un collège de médecins et si ce collège des médecins reconnaît leur dangerosité, ils ne seront pas remis en liberté, ils iront dans un hôpital fermé où ils seront soignés, a-t-il poursuivi. Ceux qui accepteront d'être soignés pourront avoir des permissions pour sortir de cet hôpital mais ils le feront en portant un bracelet électronique et en suivant un traitement. On ne peut pas laisser des prédateurs en liberté.»

Nicolas Sarkozy s'est ainsi déclaré favorable à la «castration chimique» des pédophiles qui accepteront de se faire soigner. «Ceux qui n'accepteront pas d'être soignés