Menu
Libération

Valls: «Une grande partie des idées de gauche se sont épuisées»

Article réservé aux abonnés
Dans une interview au «Figaro», le député-maire PS d'Evry et proche de Royal n'exclut pas de travailler avec la majorité et de discuter avec le Modem de Bayrou.
par Arnaud Vaulerin
publié le 22 août 2007 à 7h00

Il sera dimanche chez Arnaud Montebourg pour la fête de la rose de Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire). Aux cotés de la génération des «rénovateurs», ou du moins de la jeune garde du PS proche de Ségolène Royal: Gaëtan Gorce, Aurélie Filipetti, Sandrine Mazetier, etc.

En attendant, Manuel Valls est mercredi matin dans les colonnes du Figaro. Le député-maire PS d'Evry (Essonne) estime que le Parti socialiste est «au bout d'un cycle: une grande partie des idées de gauche se sont épuisées. Pour que le PS retrouve une crédibilité, il doit être porteur d'un projet vraiment différent. […] Si nous ne changeons pas en profondeur notre logiciel, nous resterons durablement dans l'opposition».

Valls livre une série de chantiers à lancer: dire que le

«travail est une valeur, que nous ne sommes pas favorables à une société de l’assistanat»,

«tirer le bilan des 35 heures», «être le parti de l’entreprise».

Et s’affirmer sur le terrain de l’autorité,

«en crise»,

mais qui est une

«valeur de gauche, car son bon exercice permet de créer et de préserver le lien social»,

avance Valls.

Le député-maire d'Evry n'exclut pas de «faire un bout de chemin avec la majorité, à condition qu'elle nous entende, sur des sujets qui peuvent faire consensus». Sans les préciser. Valls affirme également qu'il n'a pas «d'opposition de principe à des discussions de fond avec le Modem (de François Bayrou, ndlr), à condition qu'il clarifie sa positionvis-à-vis de la droite».

Alors que François Holl