Quimper
envoyé spécial
Après leur «révolution écologique» ratée aux dernières élections, les Verts ont lancé hier la réforme interne de leur parti dès leur première journée d'été à Quimper. Objectif : être «moins bordéliques» pour être plus crédibles aux yeux des Français. Et redorer fissa leur image avant les municipales de mars 2008. «C'est vrai qu'on est bordéliques. Comme tête de liste à Paris, j'ai besoin qu'on envoie le message que les Verts ont changé, pour que le parti ne soit pas un boulet mais un atout», reconnaît Denis Baupin.
Gamelles. Véritable serpent de mer, ce chantier de la rénovation maintes fois avorté pourrait cette fois aboutir, car «le boulet est passé très près», commente un élu. Est-ce dû aux deux gamelles électorales - 1,57% à la présidentielle et seulement quatre députés élus dans la foulée aux législatives -, mais, pour une fois, un consensus semble se dégager parmi le millier de militants et dirigeants présents en Bretagne.
«La réforme des statuts, c'est le noeud gordien. Tant qu'ils seront paralysants, l'attraction des Verts sera proche de zéro. Il y a une tendance libertaire chez les Verts à aimer le bordel, mais face à l'urgence on peut revoir notre fonctionnement en quatre mois», martèle Dany Cohn-Bendit. Et le coprésident du groupe vert au parlement européen de dénoncer «la théologie de la proportionnelle» dans les instances du parti. Il parle aussi de cette «ultradémocratie qui produ