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La jeune garde socialiste au chevet du PS chez Montebourg

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Le député de Saône-et-Loire a réuni plusieurs députés incarnant la relève du PS, lors de la fête de la rose à Frangy-en-Bresse, dimanche. Ils veulent sortir le parti des «courants, chapelles, et écuries, qui ont fait tant de torts».
par AFP
publié le 26 août 2007 à 7h00

Le député de la Bresse Arnaud Montebourg a accueilli dimanche à Frangy-en-Bresse la «jeune garde» du PS, tous courants confondus ou presque, en lançant: «Donnons-nous la main et causons-nous.»Le premier vice-président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale avait lancé une invitation à une partie de ce qu'il appelle «le contre-gouvernement» de son parti au Palais-Bourbon : Aurélie Filippetti (Moselle), Gaëtan Gorce (Nièvre), Sandrine Mazetier (Paris), Philippe Martin (Gers) et Manuel Valls (Essonne).

Quatre d'entre eux, y compris Arnaud Montebourg, sont plus ou moins proches de Ségolène Royal, tout en tenant à leur «autonomie», selon l'expression du député de Saône-et-Loire.  Mazetier est strauss-kahnienne, Martin fabiusien, est le seul à avoir, de peu, passé la cinquantaine.

«Ce sont des trajectoires différentes de militants politiques qui ont eu des moments de désaccords et qui, aujourd'hui, face à la situation politique créée, ont décidé de discuter entre eux. C'est un travail de décloisonnement. Les courants, les chapelles, les écuries, qui nous ont fait tant de torts, sont derrière nous», a déclaré à la presse Montebourg.

«Donnons-nous la main et causons-nous. Voyons si nous pourrions nous rassembler sur des lignes politiques nouvelles», a-t-il ajouté, soucieux de «mettre sur la table la diversité du socialisme contemporain». «Le parti socialiste ne peut pas être un parti qui la