Le député de la Bresse Arnaud Montebourg a accueilli dimanche à Frangy-en-Bresse la «jeune garde» du PS, tous courants confondus ou presque, en lançant: «Donnons-nous la main et causons-nous.»Le premier vice-président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale avait lancé une invitation à une partie de ce qu'il appelle «le contre-gouvernement» de son parti au Palais-Bourbon : Aurélie Filippetti (Moselle), Gaëtan Gorce (Nièvre), Sandrine Mazetier (Paris), Philippe Martin (Gers) et Manuel Valls (Essonne).
Quatre d'entre eux, y compris Arnaud Montebourg, sont plus ou moins proches de Ségolène Royal, tout en tenant à leur «autonomie», selon l'expression du député de Saône-et-Loire. Mazetier est strauss-kahnienne, Martin fabiusien, est le seul à avoir, de peu, passé la cinquantaine.
«Ce sont des trajectoires différentes de militants politiques qui ont eu des moments de désaccords et qui, aujourd'hui, face à la situation politique créée, ont décidé de discuter entre eux. C'est un travail de décloisonnement. Les courants, les chapelles, les écuries, qui nous ont fait tant de torts, sont derrière nous», a déclaré à la presse Montebourg.
«Donnons-nous la main et causons-nous. Voyons si nous pourrions nous rassembler sur des lignes politiques nouvelles», a-t-il ajouté, soucieux de «mettre sur la table la diversité du socialisme contemporain». «Le parti socialiste ne peut pas être un parti qui la
La jeune garde socialiste au chevet du PS chez Montebourg
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par AFP
publié le 26 août 2007 à 7h00
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