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Sarkozy lance les chantiers de sa politique étrangère

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Europe, Irak, Iran, Turquie, etc. Le chef de l'Etat a exposé les grandes lignes de sa politique étrangère pour les cinq prochaines années, lors de la conférence des ambassadeurs lundi à Paris.
par Arnaud Vaulerin avec AFP et Reuters
publié le 27 août 2007 à 7h00

Rentrée diplomatique tous azimuts. Nicolas Sarkozy s’est adressé lundi aux 180 chefs de mission diplomatique lors de l’ouverture de la 15e conférence des ambassadeurs à Paris.

En lisant attentivement les notes de son discours programme, le chef de l’Etat a brossé les grandes lignes de sa politique étrangère qu’il entend développer dans les cinq ans à venir. Et a rendu un hommage appuyé à son ministre des affaires étrangères - après le faux pas de Kouchner qui avait demandé la démission du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki- et à l’

«équipe remarquable»

qui l’entoure. Tour d’horizon des chantiers ouverts.

La France et le monde: «perte de contrôle» des Français
Un sentiment d'abord. Le président de la République Nicolas Sarkozy a ouvert lundi son discours devant la conférence des ambassadeurs en évoquant le «sentiment général» et «justifié» de «perte de contrôle» des Français, dans «un monde à la fois global et émietté». Les Français «constatent aujourd'hui qu'à la différence des années qui ont suivi la seconde guerre mondiale, les dirigeants de ces vingt dernières années n'ont pas réussi à créer un nouvel ordre planétaire, ni même à adapter efficacement le précédent», a-t-il ajouté. «Si l'on excepte les rares moments d'unité de la première guerre du Golfe ou du 11 septembre 2001, c'est un sentiment, général et pour ma part justifié.»

Union européenne: «Une priorité absol