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Libération

Le PS hausse le ton - sur la hausse des prix

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Pour Cambadélis, il s'agit du «premier dossier noir» du gouvernement.
publié le 29 août 2007 à 9h24

Le pouvoir d'achat, un cheval de bataille tout trouvé pour des socialistes pressés de dégonfler l'état de grâce présidentiel comme de faire oublier leurs remous internes. Le dossier est au coeur «des inquiétudes des Français à la rentrée», a jugé le porte-parole du PS Benoît Hamon, à l'issue du bureau national, hier. Les leaders socialistes veulent en faire un exemple «des contradictions fortes entre les discours de Nicolas Sarkozy et la réalité», un des thèmes de l'université d'été du PS à La Rochelle, qui s'ouvre vendredi.

«Les Français vont constater que leurs dépenses quotidiennes sont en train de flamber, pronostique le député de Seine-Saint-Denis Claude Bartolone, citant la hausse des prix de l'alimentation, des carburants et du logement. Et ils attendent de nous une opposition nette».

Se fondant sur un taux de croissance plus que mou au deuxième trimestre (0,3 %), et malgré le «rebond» prédit hier par Laurent Wauquiez, porte-parole du gouvernement, pour le troisième trimestre, le PS prévoit les difficultés du gouvernement à boucler son budget et à tenir les engagements de Sarkozy. Selon le député de Paris, Jean-Christophe Cambadélis, «la question du pouvoir d'achat est le premier dossier noir» du gouvernement. «Le choc de croissance va faire pschitt, renchérit Stéphane Le Foll, directeur de cabinet de François Hollande. Après la rupture, on va avoir la facture.»

De son côté, le gouvernement multiplie les contre-feux : de