Orléans
correspondance
Michel Sapin, député de l'Indre et conseiller municipal d'Argenton-sur-Creuse (Indre), vient de lâcher son mandat de conseiller régional du Centre - loi sur le cumul oblige - rendant ainsi vacante la présidence qu'il assurait depuis mars 2004. C'est la seconde fois que l'ex-ministre de Lionel Jospin quitte cette présidence pour un mandat national. Une décision que des collaborateurs de Sapin regrettent d'avoir appris «la veille, par un simple SMS». Et qui rend amers des Verts : «Nous déplorons les conditions dans lesquelles est intervenue [cette] démission», assène Karim Laanaya, président du groupe des élus écolos.
Après avoir confié l'intérim de 2000 à 2004 à Alain Rafesthain, alors président du groupe socialiste, les élus de la majorité s'apprêtent à adouber François Bonneau, septième vice-président et actuel président de groupe ; Rafesthain ayant pris entre-temps la présidence du département du Cher. Une tradition locale qui n'est pas du goût de tous. En témoigne la candidature de Marie-Madeleine Mialot, deuxième vice-présidente, qui n'entend pas se laisser ravir la place une deuxième fois. En 2000, sans avoir formellement posé sa candidature, elle se serait bien vue en haut de l'affiche. «J'ai eu en charge l'économie, l'environnement et l'agriculture. Des domaines sensibles que je maîtrise bien.»
Elle tente aujourd'hui la carte de la parité. Région, conseils généraux, mairies, agglomérations : dans le Centre, l'administrati