Avant même l'ouverture des débats, en début d'après-midi, Ségolène Royal avait décelé «une ambiance nouvelle». Première à prendre la parole à l'université d'été du PS, en sa qualité de présidente de Poitou-Charentes, elle a été particulièrement applaudie par les militants réunis dans l'auditorium de l'ancienne criée aux poissons quand elle a appelé à la «rénovation profonde des (...) comportements personnels», au «respect sans faille du vote des militants».
Comme Laurent Fabius la veille, elle a mis en avant «les grands sujets d'avenir», citant l'environnement et le développement durable, le vieillisement et «l'engagement des fonds publics». Peu inquiète sur la sortie des nombreux ouvrages critiques sur sa campagne et le PS, qu'elle qualifie de «queue de comète», elle a insisté sur la «soif très profonde» des militants de «se remettre au travail».
Plus tard, lors d'une rencontre avec les journalistes, elle a assuré être là «pour que mon parti change et redevienne attractif (...) Je veux que le Parti socialiste soit admiré des Français». Contrainte de temporiser après avoir envisagé de prendre la tête du parti rapidement au début de l'été, elle entend toujours «incarner l'espoir» mais prône aujourd'hui le «jeu collectif», loin des «enjeux de personnes».
En l'absence de la plupart des ténors socialistes, le tandem Royal-Hollande est contraint de se reformer malgré lui à cette université d'été. L'ex-candidate a toutefois précisé qu'elle n'assister
A La Rochelle, Ségolène Royal veut «que le PS soit admiré des Français»
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par REUTERS
publié le 31 août 2007 à 7h00
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