Rennes
envoyé spécial
Un coup de pouce financier pour les doctorants titulaires d'une allocation d'Etat, eaux, roches et pollutions. et un public mi-figue mi-raisin. C'était le menu des premiers travaux pratiques de la rentrée pour Valérie Pécresse, la ministre en charge de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mercredi.ii
Une sortie de terrain, une annonce. Valérie Pécresse applique la méthode Sarkozy. Elle a donc profité de son escapade bretonne pour annoncer «la revalorisation de l'allocation de recherche doctorale de 8 % au 1er octobre». Ce contrat de travail d'un an, renouvelable deux fois, pour la réalisation d'une thèse, passera de 1 530 euros brut par mois à 1 650 euros pour les 12 000 allocataires. Encore loin de la revendication de la Confédération des jeunes chercheurs d'un retour à la situation de 1976, date de sa création, à une fois et demie le smic. Valérie Pécresse rétorque : «Ceux qui cumulent avec un monitorat d'initiation à l'enseignement supérieur - près de 60 % des nouveaux allocataires - touchent 335 euros de plus», ce qui lui permet de soutenir qu'elle tient la promesse de Nicolas Sarkozy de hisser l'allocation à ce niveau.
Mystère. En outre, la perspective d'offrir à tous les allocataires un tel cumul est avancée. En revanche, a-t-elle précisé, «il n'est pas prévu d'augmenter leur nombre». Or près de la moitié des 70 000 thésards ne touchent aucune allocation. Pourtant la ministre elle-même, dans un discours affir