Du fond, du fond, du fond. Et rien d'autre. A l'occasion de sa rentrée politique à l'Université d'été de La Rochelle, le PS, trois défaites présidentielles au compteur et cinq ans d'opposition dans le viseur, semble avoir pour un temps délaissé questions de personnes et querelles de leadership. Du moins, officiellement. « Je voudrais que vous puissiez retourner dans vos fédérations en disant: ça y est, les socialistes se sont remis au travail », a lancé le député Jean-Christophe Cambadélis, président de l'Université d'été, en conclusion de son discours d'ouverture, vendredi. Et sur ce point, tous les ténors semblent pour une fois d'accord. Du moins, les présents, alors que nombre de personnalités, de DSK à Laurent Fabius, de Lionel Jospin à Jack Lang et Martine Aubry, sèchent ce traditionnel rendez-vous socialiste.L'affluence des cadres et des militants, elle, n'a pas varié, et nombre d'entre eux assistent aux ateliers aux intitulés évocateurs, tels que « l'offre idéologique de Sarkozy », « le socialisme et le marché » ou encore « le comportement des nouveaux électeurs ». « L'Université d'été apporte une ambiance nouvelle. Quelque chose se passe », veut croire Ségolène Royal, qui se dit elle-même en « disponibilité studieuse. J'ai envie que le parti change. La chance, c'est que nous ne sommes pas confrontés à des désignations. Il n'y a pas d'arrière pensées. Ça fait longtemps que ça n'est pas arrivé. » L'ex-candidate du parti à la présidentielle en est persuadée: « On ne ser
Le PS entame sa course de fond
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par David Revault d’Allonnes, à La Rochelle
publié le 1er septembre 2007 à 7h00
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