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D'autres réformes sont en réserve

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Une simplification des licenciements, entre autres, est envisagée.
publié le 5 septembre 2007 à 9h30

La «TVA sociale seule ne suffira pas à sauver la France», dit le sénateur Jean Arthuis. Et comme pour confirmer ce cri du coeur, c'est en fait à un ensemble de mesures que réfléchissent le gouvernement et la majorité. Avec un seul objectif, faire baisser le coût du travail, en rénovant la fiscalité.

«La hausse du coût du travail est un facteur de délocalisation, c'est contre ça que nous devons lutter», affirme Jérôme Chartier. Le député du Val d'Oise rendra le 24 septembre son rapport sur le sujet. Il se borne à lâcher que «la question n'est pas d'augmenter la TVA ou la CSG, notre souci est de réussir à baisser fortement le coût du travail.»

Marges arrières. A Bercy, on travaille aussi sur ces mêmes hypothèses. Certains parlementaires, mauvaises langues, notent que la mission confiée aux services de Christine Lagarde est essentiellement technique. «Ils ont de bons fiscalistes, de bons économistes. Mais la décision est avant tout politique.» Et en la matière, c'est l'Elysée qui pilote.

Tout un cortège de réformes, dites de structures, pourraient accompagner cette refonte de la fiscalité. Une simplification des licenciements par une rupture dite «négociée», la réforme de l'Etat, une renégociation du système des marges arrières qui pèsent sur les prix à la consommation dans la grande distribution, un assouplissement du marché du travail par la fin des professions réglementées, comme les taxis ou les notaires. Des chantiers ouverts par Nico