Adjoint au maire de Paris chargé des transports, Denis Baupin sera tête de liste des Verts aux élections municipales de 2008, face à un Bertrand Delanoë qui tente de s'approprier le bilan environnemental de l'équipe municipale.
Dominique Voynet a recueilli 1,57 % des voix à l'élection présidentielle. Ne craignez-vous pas une débâcle municipale en 2008 ?
La question ne se pose pas du tout de la même façon pour ces deux élections. Au niveau national, nous n'avons pas réussi à rendre visible l'utilité du vote écologique. Mais au niveau local, la question de l'utilité du vote vert ne se pose pas. Je ne suis pas du tout inquiet. En 2008, nous aurons des élus. Les électeurs savent que dans le bilan de l'équipe sortante, la responsabilité des Verts est au moins proportionnelle à leur nombre d'élus. Quand on regarde les dossiers qui ont permis à cette municipalité d'être visible, beaucoup viennent de nous. Nous avons gagné en crédibilité.
Les écolos sont en crise chronique, empêtrés dans les bagarres de courants. Vous n'en avez pas marre d'être Vert ? N'êtes-vous pas tenté de devenir socialiste ?
Sûrement pas ! J'en ai marre de la politique politicienne. Mais c'est une plaie à laquelle aucun parti n'échappe. Regardez les socialistes ! Nous, au moins, on n'a pas publié des bouquins pour taper sur Dominique Voynet et sa campagne. Pendant des années, on a été les seuls à parler d'environnement. On nous riait au nez. Aujourd'hui tout le monde en parle. Nous devons faire la démonstration qu'