Opération «reprendre du poil de la bête». Après le blues qui avait suivi l’échec de Laurent Fabius à la primaire socialiste pour la présidentielle, après le désarroi consécutif à sa volonté de s’éloigner en «sage actif» de la gestion du parti, les soutiens de l’ancien Premier l’assurent: ils seraient «plein de peps» après avoir écouté leurs camarades socialistes débattre pendant quatre jours à l’université d’été de «refondation». Même si les interrogations de certains de ses proches étaient perceptibles à La Rochelle où leur mentor avait décidé de ne pas se rendre.
Rénovation.
«La Rochelle a fait clairement apparaître une ligne de partage au sein du PS», ase un proche de Fabius. Entre «les quadras rénovateurs» proches de Ségolène Royal, comme Arnaud Montebourg et Manuel Valls, pour qui rénovation rime avec droitisation. Et ceux qui n’ont pas de problème avec le marché sauf quand il se mêle d’autre chose que d’économie et passent désormais pour des «gauchistes». Entre les deux, il y aurait de l’espace pour exister.
Laurent Fabius doit d’ailleurs bientôt sortir du silence. L’ancien Premier ministre a choisi de s’exprimer le 15 septembre, lors du Forum organisé par Libéion à oble, sur la «recosition de la gauche et de la droite». E 29 septembre, en conclusion de la réunion qu’il organise à Sciences-Po. Il devrait mettre en avant la nécessité de faire en sorte que «socisme rime avec progressisme et ne soit pas synonyme de fatalisme», eque un proche.
De quoi mettre