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Libération

Les relations PS-PCF pas vraiment à la fête

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Crispations autour des alliances pour les municipales.
publié le 14 septembre 2007 à 9h37

Comme un vieux couple qui remet ça, l'un par nécessité, l'autre par habitude. Pour les municipales, l'union électorale entre le PCF et le PS s'annonce houleuse. Ce week-end, la fête de l'Humanité sera certes l'occasion de retrouvailles entre Marie-George Buffet et François Hollande, puisque qu'ils participent ensemble samedi à une table ronde sur «l'avenir de la gauche» aux côtés de la verte Cécile Duflot et du «guévariste» Olivier Besancenot. Et qu'ils devraient se retrouver mardi au sein du «comité riposte» contre la politique de Sarkozy.

Mais quid d'un accord national pour les municipales, règle de vie commune depuis 1977 ? Hier, Buffet n'a pas caché son inquiétude sur les désirs d'émancipation de son partenaire socialiste. Elle a multiplié les appels «au rassemblement de la gauche au premier tour», estimant le matin sur i-télé que «toute autre attitude serait suicidaire». Des primaires au sein de la gauche seraient «pure folie», le plus sûr moyen d'assurer la victoire de la droite, a-t-elle martelé l'après-midi, à l'issue d'un conseil national (CN).

Fiefs rouges. L'enjeu pour un PCF toujours plus moribond de scrutin en scrutin est de «préserver les positions existantes» par «un combat commun de toute la gauche autour des sortants», a dit au CN Michel Laurent. En clair, sauver les meubles, soit les «13 000 conseillers municipaux, 2 700 maires adjoints et 806 maires, communistes ou apparentés». Le problème, c'est que le PS, fo