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Libération

Un PRG pas toujours très ouvert

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Lors de l'université d'été des radicaux, leur président a refusé toute alliance.
publié le 17 septembre 2007 à 9h40

Ramatuelle (Var)

envoyé spécial

Le radical valoisien Serge Lepeltier et le socialiste Arnaud Montebourg ont sagement écouté, hier à Ramatuelle, le président du Parti raadical de gauche (PRG) leur expliquer qu'il ne choisirait ni l'un ni l'autre : «La stratégie d'un parti politique, ce n'est pas de balancer entre des alliances», a lancé Jean-Michel Baylet en conclusion de l'université d'été des radicaux de gauche. Le PRG, dit-il, ne sera «ni l'aile droite de la gauche ni l'aile gauche de la droite».

Le président Baylet a répété que le seul positionnement de son parti était «l'indépendance à gauche». Il a laissé dire aux délégués du PS qu'il fallait envisager, un jour, «une grande formation de la gauche» dans laquelle les radicaux auraient toute leur place. Mais pour ironiquement indiquer ensuite qu'il ne pouvait imaginer «être à la droite de Michel Rocard ou Dominique Strauss-Kahn et être encore de gauche.» Qualifiant les oeillades du PS vers le Modem de François Bayrou, il se permet encore de moquer le «recentrage panique du parti socialiste». Le Modem devenant le «nouveau centre-gauche» du PS, Baylet soupçonne ses amis socialistes d'organiser ainsi la «disparition de leurs fidèles radicaux de gauche».

Jean-Michel Baylet et le président Sarkozy, qu'il rencontre régulièrement et avec lequel il dit avoir des «convergences» quant à l'ouverture politique, ont au moins en commun cet intérêt de ne pas laisser émerg