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Libération

La rentrée parlementaire bruisse de l'«ouverture»

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publié le 3 octobre 2007 à 0h29

L'ouverture fait tousser. Hier, au premier jour de la session ordinaire du Parlement, plusieurs députés UMP ont contesté l'obsti­nation de Nicolas Sarkozy dans sa politique d'ouverture (lire ci-contre). L'opportunité d'une deuxième vague de nominations - au gouvernement ou à la tête de missions - est diversement appréciée à droite. Surtout quand tombe le nom de Jack Lang, souvent cité comme éventuel chargé d'une mission sur «l'Union méditerranéenne». «Je ne suis can­didat à rien», protestait hier le député socialiste. Pour François Goulard (UMP), ex-ministre de Dominique de Villepin, «Jack Lang, c'est la ligne jaune - ou plutôt la ligne rose - à ne pas franchir». Une telle nomination serait, prévient-il, une «profonde erreur» qui provoquerait de «très vives réactions dans la majorité». Goulard ne serait pas convaincu non plus par la désignation de Michel Charasse au Conseil constitutionnel: «Il n'a pas du tout le bon profil. A ce poste, il faut quelqu'un de raison­nable.» Autre villepiniste, Georges Tron juge «depuis toujours» l'ouverture sarkozyste «totalement inopérante» dès lors qu'elle se limite à «des débauchages individuels».

«Maîtrisée». Vendredi, à Strasbourg, le violent réquisitoire anti-ouverture du président du groupe UMP au Sénat, Josselin de Rohan, a ouvert la voie à de nouvelles critiques. «L'oecumé­nisme a des limites. [.] Il est vain d'escompter rallier à tout prix des personnes qui ne partagent