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Libération

Dati ne veut pas chasser en terre socialiste

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Sa candidature dans le XIIe arrondissement de Paris est improbable.
publié le 9 octobre 2007 à 0h37

AParis, l'UMP se donne deux semaines encore pour boucler la liste «ouverte et rajeunie» qui affrontera le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, aux élections municipales de mars. L'exercice s'annonce difficile.

Comme si elles doutaient elles-mêmes de la possibilité d'une reconquête de la capitale, les personnalités se défilent. Le judoka David Douillet se contentera finalement de soutenir l'UMP, sans se porter lui-même candidat. Quant a Rachida Dati, le joker de la droite parisienne, plus personne ne croyait hier qu'elle se laisserait convaincre de conduire la liste dans le XIIe arrondissement. C'est pourtant dans cette terre socialiste que Françoise de Panafieu espérait un parachutage de la garde des Sceaux. Avec la bénédiction de l'Elysée, cette candidature périlleuse aurait démontré que la droite était prête à prendre de vrais risques pour battre Delanoë.

Pour la plupart des cadres de l'UMP, la venue de Dati devait permettre de défaire la gauche dans l'un de ses fiefs. Mais hier, ils ne se faisaient plus d'illusions : si la ministre de la Justice est candidate, ce serait dans un quartier bourgeois acquis à l'UMP, vraisemblablement dans le VIIe. Poussée par l'Elysée, cette candidature viserait moins la reconquête de Paris que l'implantation électorale de Rachida Dati. Une vraie déception pour l'équipe de Françoise de Panafieu. Mais Christian Leroux, 1er adjoint (UMP) dans le VIIe, assure comprendre «la logique du Président : on ne peut pas demander à