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Libération

A Paris, Vaillant rameute les siens

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L'investiture pour la mairie du XVIIIe arrondissement lui est contestée au PS par Didier Guillot.
publié le 11 octobre 2007 à 0h42

Au premier rang, bien au centre de l'amphi, il y a le maire de Paris, Bertrand Delanoë et le député-maire du XVIIIe arrondissement, Daniel Vaillant, qui brandit «le bilan, le travail, la présence, l'affection de la population pour son maire d'arrondissement, le résultat aux législatives». Juste derrière, c'est Lionel Jospin, qui dramatise : «Le XVIIIe a souvent été disputé. Il ne faut pas que les succès remportés fassent croire que les choses seraient faciles.» Même Claude Estier est arrivé, un peu en retard. «La bande du XVIIIe» était donc au grand complet, hier soir dans un lycée de l'arrondissement, pour soutenir l'ancien ministre de l'Intérieur, candidat à sa propre succession aux municipales, face à son challenger Didier Guillot. Lequel lâchait, avant d'aller s'asseoir dans un coin, à côté du député Christophe Caresche, seule personnalité locale à le soutenir : «Moi, ma bande, c'est les adhérents.»

Entre les deux prétendants à la tête de liste, le rapport de force demeure «très difficile à établir», juge un militant local. Mais l'ambiance, elle, était résolument tendue, à l'occasion du débat les opposant. Annick Lepetit, proche de Jospin, évoque des «échanges de mails, des attaques persos sur le cumul des mandats, l'âge, le bilan», venant du camp adverse. «Je ne suis pas sûre que la vérité des prix soit dite, dit la députée de Paris. Didier, son seul souci a été de faire des cartes. Bonjour la rénovation !»

C'est pourtant b