Ségolène Royal attaque en justice les maisons Plon et Fayard, éditeurs de l'ouvrage de Claude Allègre, La Défaite en chantant. L'ancienne candidate à la présidentielle vise un passage du livre de l'ancien ministre socialiste reprenant un propos contenu dans l'ouvrage de Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin La Femme fatale.Royal aurait dit au sujet de son ex-compagnon, François Hollande, premier secrétaire du PS, que s'il aidait Lionel Jospin à être candidat à la présidentielle, «il ne reverrait plus ses enfants». Me Mignard précise que cette assignation vise les éditeurs – qui ont «devoir de vérification» – et non l'auteur. «Mme Royal n'entend pas polémiquer» avec M. Allègre, souligne Me Mignard, qui précise cependant : «Mme Royal ne laissera jamais personne insinuer qu'elle instrumentalise ses enfants pour quelque cause que ce soit.»
Une assignation des seuls éditeurs, n'intégrant pas l'auteur, est une procédure «totalement inhabituelle», estime-t-on dans les milieux d'édition. Le Tribunal de grande instance de Paris examinera l'affaire le 21 novembre. L'ancienne candidate PS à la présidentielle demande 20.000 euros de dommages et intérêts, «montant habituel» requis dans ce type d'assignation.
François Hollande et Ségolène Royal ont également conjointement assigné en justice pour diffamation publique Les journaistes Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin pour cette même phrase en mai dernier. L'examen de cette af