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VIDÉO Sarkozy à un pêcheur: «Toi si tu as quelque chose à dire, tu as qu'à venir ici!»

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Le président de la République a reçu mardi matin un accueil mouvementé sur le port de pêche du Guilvinec, où l'attendaient environ 300 pêcheurs.
French president Nicolas Sarkozy (C), and Agriculture and Fisheries Minister Michel Barnier (back, left) meet with fishermen who have been holding days of fierce protests over rising fuel costs, 06 November 2007, in Le Guilvinec, western France. Hours before his departure for Washington for a two-day official visit, Sarkozy arrived at this Brittany port to meet with the fishermen who have blocked roads, burned crates and held protest rallies to demand compensation. The government has announced 27 million euros (30 million dollars) \"in various support payments\" for the fishermen who went on strike after the price of fuel hit 1.14 euros per litre. AFP PHOTO POOL ANDRE DURAND (Mardi au Guilvinec, avant son départ pour les Etats-Unis. AFP)
par AFP
publié le 6 novembre 2007 à 7h00

Le président de la République Nicolas Sarkozy a reçu mardi matin un accueil mouvementé sur le port de pêche du Guilvinec (Finistère), où l'attendaient quelque 300 pêcheurs, dont certains l'ont invectivé.Arrivé en milieu de matinée, Nicolas Sarkozy est allé immédiatement au contact des marins pêcheurs présents le long des quais qui l'ont sifflé en réclamant «du concret, du concret !» Il a fait face aux multiples invectives, répondant à l'un: «Toi si tu as quelque chose à dire, tu as qu'à venir ici !», ou lançant énervé à un autre qui l'insultait: «toi tu n'as qu'à descendre! Je n'accepte pas les insultes des pêcheurs à mon endroit. Je vais annoncer des nouvelles», a-t-il ajouté. «Si je viens on me le reproche, si je ne viens pas on me le reproche aussi. Moi je viens. Je ne laisserai pas mourir la pêche française, je vais annoncer des choses fortes», a-t-il encore promis avant la table ronde prévue avec les pêcheurs.

«15 jours de mer et 300 euros c'est pas normal», criaient certains pêcheurs venus accueillir le président, qui ont fortement perturbé lundi les accès de plusieurs ports bretons et normands pour obtenir des mesures face à l'envolée des prix du gazole.

Des gendarmes mobiles ont pris place devant les barrières disposées le long des quais.

Avant l'arrivée du Président, le porte-parole du «comité de crise