Pierre Moscovici, secrétaire national du PS aux questions internationales, a regretté cematin sur i-Télé que le Parti socialiste soit « tombé dans le piège de la division » sur le nouveau traité européen.
« Il y a un piège dans lequel nous sommes malheureusement tombés qui était le piège de la division », a-t-il déclaré au lendemain du vote du bureau national du PS qui a approuvé le traité de Lisbonne par 36 voix pour, 20 contre, 2 abstentions et 1 non-participation au vote.
Dans la foulée de ce vote, le secrétaire national du parti au projet européen, Benoît Hamon, hostile au oui, a annoncé hier sa démission de son poste.
Commentant le nombre de votes négatifs et d'abstentions, Pierre Moscovoci a estimé: « c'est trop, ça fait un parti qui donne l'impression de ne pas être capable de prendre une position ».
« Quand on est face à un traité européen on ne peut pas avoir une réponse qui soit ni oui ni non, on ne peut pas ne pas avoir d'avis » a-t-il ajouté en appelant les socialistes à « tourner la page des divisions ».
Aux partisans irréductibles d'un référendum, l'ancien ministre des Affaires européennes a lancé: «On peut demander un référendum par conviction mais à ce moment-là il faut savoir ce que l'on vote, quand on demande un référendum ça ne peut pas être pour que certains votent oui, pour que d'autres votent non ». « Demander un référendum pour s'abstenir c'est totalement débile parce que l'on prend une position illisible », a-t-