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Cheminots et fonctionnaires font grève commune demain

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Encore mobilisés aujourd'hui pour le sixième jour consécutif, les cheminots rejoindront demain la grève des fonctionnaires. Avant l'ouverture des négociations fixée pour mercredi.
Commuters wait for a metro at Gare de l\'Est station in Paris November 19, 2007. French commuters faced fresh misery on Monday but transport unions offered a glimmer of hope that they could end a six-day strike over pension reforms. The unions will vote later on Monday over the strike action, after agreeing on Sunday to reopen talks on government plans to do away with pension privileges that allow some public sector workers to retire 2.5 years earlier than the norm. REUTERS/Charles Platiau (FRANCE) ((Reuters))
par Liberation.fr (avec AFP)
publié le 19 novembre 2007 à 7h00

La jonction avec le mouvement des fonctionnaires demain «n'est pas un objectif en soi», répètent les syndicats depuis le début du mouvement mercredi. Le fait est qu'elle aura bien lieu. Au 6e jour de grève aujourd'hui lundi, les assemblées générales de six des huit syndicats de la SNCF et quatre sur huit de la RATP, ont reconduit le mouvement pour 24 heures. A EDF et GDF, le mouvement est désormais très minoritaire (moins de 1% de grévistes aujourd'hui), les négociations ayant déjà été ouvertes.Malgré une mobilisation en baisse constante (18% de grévistes aujourd'hui à la RATP selon la direction, 26% à la SNCF), les transports restaient fortement perturbés, notamment à la RATP. Les conducteurs, postes clés, sont en effet parmi les premiers mobilisés. Pour la journée de demain, la SNCF prévoit un léger mieux, avec 350 TGV en circulation soit près de la moitié et un TER sur deux.

Les négociations devraient s'enclencher mercredi, à la SNCF comme à la RATP, avec la tenue d'une réunion tripartite (Etat-syndicats-entreprise). Ce matin, syndicalistes et gouvernement se renvoyaient la balle sur le choix de la date de mercredi, chacun assurant être prêt à négocier «dès maintenant». Encore faut-il savoir sur quoi. Sud-Rail, le deuxième syndicat à la SNCF, ne conçoit de négociation que sur le fond, tandis que le gouvernement, François Fillon l'a rappelé en fin d'après-midi, «ne pourra pas bouger sur les principes». Soit le passage de 37,5 à 40 année