Menu
Libération

Loi Pécresse : le mouvement gagne les lycées

Article réservé aux abonnés
Les élèves de cinq lycées, quatre en Basse-Normandie et un à Lille, ont décidé de bloquer leur établissement pour protester contre la loi sur l’autonomie des universités. Le syndicat lycéen Fidl fait état de 128 assemblée générales.
French students vote for the renewing of their strike, during a general assembly at the Paris X University, in Nanterre western suburb of Paris, 12 November 2007. The students are demanding changes to a law adopted this summer that grants more autonomy to universities by allowing them to seek private funding and develop closer ties with businesses. AFP PHOTO MARTIN BUREAU (Assemblée générale, la semaine dernière, à Nanterre (AFP).)
par Liberation.fr (avec source AFP)
publié le 19 novembre 2007 à 7h00

Au tour des lycées. Ce matin, quatre lycées de Basse-Normandie étaient bloqués pour protester contre la loi Pécresse sur les universités, ainsi que le lycée Fénelon à Lille. C'est l'un des objectifs des étudiants en grève contre la loi sur l'autonomie des universités : étendre le mouvement aux lycéens.Il s'agit des lycées Jean Rostand et Augustin Fresnel à Caen, Salvador Allende à Hérouville-Saint-Clair, dans la périphérie de Caen, et Louis Liard à Falaise, au sud de Caen. D'autres lycées de Caen et de sa périphérie notamment organisaient des assemblées générales dans la matinée afin de décider du blocage ou non de leur établissement, selon les mêmes sources.

A Lille, où une très large majorité d'élèves s'est prononcée pour le blocage de l'établissement jusqu'à jeudi, les cours ont été suspendus pour la journée par la direction de l'établissement. «Les élèves sont tous partis faire le tour des autres lycées pour appeler au blocage et à la manifestation mardi», a déclaré ce midi un assistant d'éducation du lycée.

«Nous sommes contre la loi Pécresse et nous soutenons totalement les étudiants», a indiqué Jérémy Lavenant, en terminale S au lycée Salvador Allende, en périphérie de Caen. «La semaine dernière, il n'y avait pas beaucoup de lycéens aux manifestations parce que si on ne va pas en cours, on a des avertissements, alors qu'avec l