18h20.
Les manifestations pour les salaires et les effectifs des fonctionnaires ont rassemblé aujourd'hui dans toute la France 375 000 personnes selon la police nationale, 700 000 selon la CGT.
18 heures.
Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, s'engage à
«consulter
»
les salariés concernés, notamment à la SNCF et à la RATP, à l'issue du processus de négociation qui s'ouvrira demain sur les régimes spéciaux de retraite.
17h30.
Devant l'association des maires de France, le chef de l'Etat, qui s'était peu exprimé depuis le début du mouvement, s'est montré déidé à
«aller jusqu'au bout»
:
«La réforme des régimes spéciaux, ce n'est pas une attaque contre les cheminots, c'est une question d'équité. Nous ferons donc cette réforme (...) On ne cèdera pas, on ne reculera pas (...). Jusqu'au bout je resterai déterminé, mais jusqu'au bout je resterai ouvert (...). Il faut savoir finir une grève (...), les usagers en ont assez d'être pris en otages,
ils sont exaspérés,
il faut penser à eux. Sinon, ce n'est pas le service public. Ceux qui veulent travailler et qui sont de loin les plus nombreux doivent pouvoir le faire librement. Une petite minorité ne peut imposer sa loi à la majorité, ni dans les services publics, ni dans les universtés, ce qui est un comble. Je ne trahirai pas la confiance de ceux qui m'ont élu».
Le chef de l'Etat a ajouté qu'il s'exprimerait sur le pouv