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Libération

Des actes de sabotage sur les lignes TGV

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La direction de la SNCF a évoqué ce matin une "action coordonnée de sabotage" sur quatre lignes à grande vitesse. La CGT dénonce des "actes inqualifiables commis par des lâches".
TGV trains (high speed train) are seen on a striking day in Nice station, south eastern France, October 18, 2007. A number of French unions have called a 24-hour strike to start at 1800 GMT on Wednesday to protest against a reform of special pension schemes enjoyed by a minority of state sector workers. REUTERS/Eric Gaillard (FRANCE) (Reuters)
par AFP
publié le 21 novembre 2007 à 7h00

La direction de la SNCF a annoncé ce matin qu'une «action coordonnée de sabotage» avait eu lieu sur quatre lignes à grande vitesse (TGV) des réseaux Est, Atlantique, Nord et Sud-Est, «destinée à contrer la reprise observée des trafics», la CGT condamnant vivement toute «exaction».

Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a qualifié ces actes d' «exactions graves et condamnables», refusant toutefois d'utiliser le terme de sabotage, alors que les responsables de la CGT, Bernard Thibault et Didier Le Reste (cheminots), ont également condamné ces actions.

Sur la ligne à grande vitesse (LGV) Atlantique, «un incendie très important d'artères de câbles au kilomètre 108 a endommagé sur 30 km le réseau de signalisation», a expliqué l'entreprise, soulignant qu' «aucun train ne peut circuler» et que «les TGV sont détournés par les lignes classiques».

Sur les LGV Nord et Sud-Est, «la fermeture volontaire de commutateurs de signalisation crée des incidents de signalisation, tandis que d'autres incendies ponctuels de câbles ont été signalés».

Sur la LGV Est, «un incendie volontaire d'artères de câbles empêche la circulation normale des trains depuis 6h10». «Les trains circulent au ralenti», a précisé la SNCF.

Dominique Bussereau a indiqué sur RMC que «les quatre lignes de TGV qui quittent la capitale vers différentes régions de notre pays ont subi des exactions graves et condamnables ce matin entre 6h10 et 6h-h30».

Le ministre s'est refusé à «utiliser le terme de sabotage qu'o