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Libération

Pécresse «prête à des avancées» si les étudiants montrent des «gestes d'apaisement»

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La ministre se dit prête à négocier sur le logement et la licence, mais pas sur la loi LRU, contestée par une partie des étudiants.
French university students shout slogans during a demonstration to protest against the reform of higher education in Paris November 22, 2007. The banner reads \"Pecresse\", the name of French Minister for Higher Education and Research. REUTERS/Benoit Tessier (FRANCE) (Manifestation à Paris jeudi. (Reuters))
par AFP
publié le 22 novembre 2007 à 7h00

Alors que plusieurs milliers d'étudiants et lycéens ont défilé aujourd'hui dans plusieurs villes pour protester contre la loi LRU, la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse déclare sur le site du Parisien être «prête à faire des avancées» sur le dossier de la réussite en licence et du logement «dès lors que des gestes d'apaisement seront faits par les étudiants» mobilisés contre sa loi. Il n'est en revanche pas question pour elle de revenir sur les principes de la loi LRU, dont une partie des étudiants mobilisés réclament l'abrogation.Un peu plus tôt, le président de l'Unef Bruno Julliard a à l'inverse posé en préalable au retour au calme dans les universités l'ouverture des «négociations dans les plus brefs délais».
 
«La balle est désormais dans le camp du gouvernement»
, a-t-il dit rappelant que «les attentes des étudiants (étaient) fortes» et «(nécessitaient) des réponses à la hauteur».
 
L'Unef, qui n'est pas à la source du mouvement mais s'associe à la protestation, avait demandé lundi soir à Valérie Pécresse l'ouverture de négociations et a depuis renouvelé cette demande, assurant ne «pas poser l'abrogation