Les socialistes de Montreuil n’aiment pas la star système. En tout cas, ils ne goûtent guère la ritournelle que les hiérarques de la rue de Solférino leur susurrent à l’oreille pour la désignation de leur candidat aux municipales de mars prochain.
Dans un texte intitulé «A Montreuil, qui sera la Nouvelle Star?», ils refusent d'être les «acteurs involontaires d'un mauvais jeu de télé-réalité». Vendredi soir, une «centaine» de socialistes montreuillois avaient signé ce document pour que leur parole ne soit pas «réduite à la simple désignation d'un leader providentiel» et que leur ville ne soit pas le «théâtre d'une "pipolisation" outrancière».
Avant la désignation de leur candidat mercredi, ils refusent un «casting imposé» - la verte Dominique Voynet soutenue par une partie du PS ou l'apparenté communiste Jean-Pierre Brard, maire depuis 1984 - et souhaitent ne pas revivre, au «niveau local, la star-académisation qui a dominé lors des dernières élections présidentielles».
Surtout, ils rappellent avoir exprimé une option lors de l'assemblée générale du 15 novembre, notamment devant un «"jury" mandaté par le secrétariat fédéral»: défendre une «liste socialiste au premier tour».
Les signataires du texte notent pourtant que «c'est un nouveau scénario que se sont vus proposer les nouveaux militants par la direction nationale: plus question de réfléchir aux relations avec des partis ou de raisonner en te